De la poussière plein les yeux
--> ou Elles
Et puis, rien.
Elles écrivent, dessinent des mots. Des mots trop faibles pour exprimer l'angoisse, la force des étouffements, des tremblements. Fument. Des cigarettes d'une qualité douteuse. Boivent. Du café, de l'alcool. N'importe quoi. Pour avoir l'air occupées, vivantes. Se promènent. De chambre en chambre, de chambre en chambre, de chambre en chambre. Prennent des livres, des lettres, des photos. Ne croisent pas d'odeurs dans cette promenade, ni de couleurs, ni de sons. Aucun point de repère, rien.
Et puis, de nouveau.
Elles se promènent. Cherchent. Se fatiguent. Recommencent. Pleurent, s'épuisent. Attendent, renoncent à l'attente. Espèrent, renient l'espoir. S'engloutissent dans l'absence de couleur, d'odeurs, de sons. S'abandonnent à la vie quotidienne, au vide de tous les jours. De temps en temps, (même trop souvent) elles courent vers le clavier, écrivent des phrases insensées, angoissées. Consientes que cette course n'apportera pas de changements, oubliant ce qu'elles voulaient dire, quittent cette place, partent. Pour fumer, pour prendre une autre tasse de café, pour toucher un livre, une lettre, une photographie, n'importe quoi. Partent. Pour se sentir vivantes. Pour se promener. De chambre en chambre, de chambre en chambre, de chambre en chambre. S'éloignent, prenant la direction de la vieillesse. Elles. Mes mains, si jeunes et si fatiguées.
Et puis, de nouveau.
Elles se promènent. Cherchent. Se fatiguent. Recommencent. Pleurent, s'épuisent. Attendent, renoncent à l'attente. Espèrent, renient l'espoir. S'engloutissent dans l'absence de couleur, d'odeurs, de sons. S'abandonnent à la vie quotidienne, au vide de tous les jours. De temps en temps, (même trop souvent) elles courent vers le clavier, écrivent des phrases insensées, angoissées. Consientes que cette course n'apportera pas de changements, oubliant ce qu'elles voulaient dire, quittent cette place, partent. Pour fumer, pour prendre une autre tasse de café, pour toucher un livre, une lettre, une photographie, n'importe quoi. Partent. Pour se sentir vivantes. Pour se promener. De chambre en chambre, de chambre en chambre, de chambre en chambre. S'éloignent, prenant la direction de la vieillesse. Elles. Mes mains, si jeunes et si fatiguées.
Trouvé par Petit ange, le Samedi 14 Avril 2007, 14:34 dans la section des romans pour enfants.
Vous :
Re: Wow. . .
C'est tout à fait faux.
Et tu rediras ça au lancement de ton livre pour voir!
:)
(mais alors, ça vient d'où?)
Et tu rediras ça au lancement de ton livre pour voir!
:)
(mais alors, ça vient d'où?)
Re: Wow. . .
: D
J'aimerais bien!
Et pour répondre à ta question...
D'un recueil de nouvelles (dieu sait lequel...). Avec un peu de chance, le titre de l'article sera le titre du recueil, mais je ne te garantie rien...
J'aimerais bien!
Et pour répondre à ta question...
D'un recueil de nouvelles (dieu sait lequel...). Avec un peu de chance, le titre de l'article sera le titre du recueil, mais je ne te garantie rien...
Wow. . .
Je t'avais posé la question la première fois aussi, mais je n'me souviens plus. . .c'est de toi ou. . .?