« Je me sens comme une pâte à pain qui voudrait pas lever »
--> entre bouillir et mourir
Je déteste les gens qui ne font pas tourner la file de l'autobus.
je vis dans un néant intergallactique, j'ai les yeux tournés vers l'intérieur de moi, je contemple le plus profond de mes entrailles, prête à exploser, à la première occasion venue m'emporter, laisser le torrent se déverser, lorsque j'aurai terminé ma méditation
Je déteste les gens qui s'agglutinent à l'avant de l'autobus.
mais avant, poursuivre ma quête de l'âme, perforer les os et la chair, fouiller tout ce qu'il y a au-dedans, ne rien laisser passer, transparaître, vider le coeur, m'oublier, alligner des mots qui n'ont aucun sens, comprendre par à-coups
Je déteste les gens ont des poussettes dans l'autobus.
enfuir avant de bouillir, de tuer ce que je ne comprends pas, arrêter d'écrire, pour ne pas... quelqu'un d'autre s'est installé, laisser des indices, suivre les oiseaux qui ont mangé les bouts de pain, arriver au château et m'y installer pour de bon
Je déteste les gens qui détestent les gens.
sauver un géant, couper le fil d'ariane, partir à la recherche de celui qui m'attend au centre du labyrinthe, aimer les fleurs, bouillie informe, nager dans la vase, oublier la signification du monde, regarder la télé la tête à l'envers, introspection
Tout perdre.
Trouvé par Petit ange, le Vendredi 11 Mai 2007, 23:40 dans la section des romans passionnels.