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« Dans les brouillards huileux de la nuit, juste nos corps frileux endormis... »
--> pourtant...
Tôt ou tard s'en aller
Par les ruisseaux devant nous
Jusqu'au milieu d'une mer quelconque
Sur le pont brisé d'une jonque
On va tôt ou tard s'en aller

Quelques vestes froissées
Quelques cartons en morceaux
Dans les brouillards huileux de la nuit
Juste nos corps frileux endormis
Sur quelques vestes froissées

J'avais des rêves, pourtant
J'avais des rêves
J'avais des rêves, pourtant

Voir les trains s'éloigner
Les plafonds chargés de bijoux
Et tous ces gens attablés, heureux
Et nous, sur les bas-côtés, fiévreux
De voir les trains s'éloigner

Quelquefois les enfants demandent
Comment fait-on pour finir ici
Sans doute, je dormais sur une feuille,
Et l'automne m'a surpris

J'avais des rêves, pourtant
J'avais des rêves
J'avais des rêves, pourtant

Mais tôt ou tard s'en aller
Par les ruisseaux devant nous
Jusqu'au milieu d'une mer quelconque
Sur le pont brisé d'une jonque
On va tôt ou tard s'en aller

Tôt ou tard s'en aller...


Trouvé par Petit ange, le Mercredi 21 Mars 2007, 18:22 dans la section des romans historiques.